Si Vincent, apprenant EIGSI promotion 2023, a fait le choix du Canada pour effectuer son semestre d’études à l’international, ce n’est vraiment pas par un heureux hasard ! Originaire de Normandie, il grandit dans la Sarthe. Vincent a toujours rêvé de mettre ses pas dans ceux des habitants de ce coin de France séduits au XVIIe siècle, par l’aventure de l’émigration au Canada au départ du Perche.
Pourquoi avoir choisi Rimouski pour votre expérience à l’international ?
J’avais envie de quelque chose de vraiment différent, de m’immerger dans ce pays multiculturel, j’ai donc émis 2 vœux dans des universités canadiennes partenaires de l’EIGSI et j’ai été accepté à l’UQAR, l’Université du Québec à Rimouski. C’est une petite ville au nord-est de la province de Québec au bord du fleuve Saint-Laurent et à quelques kilomètres de la baie de Gaspésie. Question dépaysement, j’ai été servi et ravi !
Quels enseignements avez-vous suivis ?
J’ai opté pour un programme en Génie Mécanique. Les enseignements que j’ai suivis étaient complémentaires de ma dominante à l’EIGSI « Performance Industrielle » et ça complète de manière cohérente les enseignements généralistes de notre formation.
Ce semestre international m’a permis d’approfondir des notions que j’avais déjà abordées les années précédentes et pour lesquelles j’avais un intérêt particulier.
Par exemple, j’ai suivi un cours de système pneumatique et hydraulique. J’y ai vu de nouvelles notions comme la conception globale d’un circuit hydraulique avec notamment le choix des composants en fonction de certains paramètres, le calcul des débits, des pressions, etc.
J’ai également assisté à un cours d’ingénierie et d’environnement durant lequel nous avons analysé de manière assez approfondie certains éléments du rapport du GIEC. Cela nous a amené à réaliser des études d’impact environnementaux pour des projets d’ingénierie.
Avez-vous remarqué des différences entre les cours en France et au Canada ?
En France on alterne théorie et pratique, c’est assez équilibré, bien qu’à l’EIGSI nous ayons déjà beaucoup de temps pour des projets, des TP, des mises en pratique.
Mais la pédagogie canadienne (et à mon sens nord-américaine) est quasi exclusivement tournée vers la mise en pratique et le “learning by doing”. J’ai donc eu énormément de projets, de travaux pratiques, d’exposés à réaliser. Cela demande une implication personnelle importante.
Quel bilan de cette expérience internationale ?
Une expérience incroyable ! Au-delà du format des cours qui m’a beaucoup intéressé, ce semestre m’a donné l’occasion de voyager dans la province de Québec, mais aussi en Ontario. J’ai découvert notamment la région de Rimouski avec sa nature très préservée où j’ai eu la chance d’observer des baleines et des bélugas dans leur environnement naturel, en totale liberté.
Mon meilleur souvenir n’est pas un lieu, mais les rencontres : des étudiants québécois, belges, italiens… C’était un environnement réellement cosmopolite qui nous a permis de partager nos cultures personnelles et de vivre ensemble.
Globalement, c’est toute mon expérience qui reste un souvenir incroyable !
Quels sont vos projets après la diplomation ?
Cette expérience m’a donné énormément d’idées !
J’ai décidé de suivre la formation MSc Ingénieur d’Affaires de l’EIGSI l’an prochain. Je poursuis donc mes études.
Suite à cela, je souhaite retourner au Canada, plutôt dans une région anglophone dans un poste d’ingénieur d’affaires. J’aimerai occuper un premier poste dans le secteur aéronautique.
Le Canada a été un vrai coup de coeur pour moi et je veux absolument y retourner pour une nouvelle expérience et peut-être plus !