Thomas Samuel est un ingénieur EIGSI diplômé en 2005. Classé par le MIT comme parmi les 10 innovateurs français qui comptent en 2014, Thomas conçoit et fabrique des systèmes solaires d’éclairage durables et résistants pour des régions à faibles ressources.
L’ISSL+, système solaire d’éclairage que vous avez conçu, répond à un vrai besoin sur le terrain et à des enjeux socio-économiques réels. Comment concevez-vous votre rôle d’ingénieur dans le monde d’aujourd’hui ?
À mon avis l’ingénieur doit savoir innover et apporter des réponses à des problématiques. Lorsque l’on sait les enjeux de croissance dans les pays émergents il y a une grande responsabilité des ingénieurs de l’occident à travailler sur des sujets liés à l’eau et l’énergie. En plus de la démarche intellectuelle la possibilité de changer le quotidien des milliards de gens est très valorisante humainement.
Après avoir été diplômé, vous avez beaucoup voyagé. Aujourd’hui, l’EIGSI s’est fortement positionné sur le développement à l’International et l’expérience à l’international de ses élèves-ingénieurs. Pour vous, que vous a apporté cette découverte d’autres cultures après vos études ? Vous paraît-il important pour un élève-ingénieur de voyager pendant ses études ? Et pourquoi ?
L’EIGSI m’a permis de faire deux séjours à l’étranger, Hawaii et les Canaries, pendant lesquels je me suis ouvert à l’international et rendu compte de ce qu’est notre société globalisée. À la recherche de challenges et d’idée entrepreneuriale j’ai voulu capitaliser sur ces expériences et ai entrepris un voyage autour du monde pour me rendre compte des enjeux des pays en voie de développement. Ces expériences ont fortement influencé mon parcours et je recommande à tous ceux qui se sentent à l’aise avec les langues étrangère de passer le maximum de temps à l’étranger pour enrichir leur CV et surtout leur personnalité.
Avec le recul, que pensez-vous que l’EIGSI La Rochelle vous a apporté dans votre vie d’ingénieur ?
En plus de sa formation d’ingénieur généraliste, l’EIGSI m’a ouvert à l’International, ce qui m’a permis de parler Anglais et Espagnol couramment et de comprendre qu’il est possible de concilier enrichissement personnel et professionnel.