Découvrez le témoignage de Jeanne MARTIN, alumni du Master of Science Ingénieur d’Affaires. Elle est aujourd’hui Ingénieure d’affaires – Cheffe de projet chez Actemium Partis Process Instrumentation.
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Pourriez-vous présenter le parcours d’études que vous avez suivi jusqu’à l’intégration du MIND ?
À la suite du concours Avenir et après les journées ESSAI (2 jours en immersion à suivre des cours) que proposait l’EIGSI, j’ai choisi d’intégrer l’EIGSI en post-bac en 2014.
En fin de cursus, j’ai suivi les cours de la dominante « Performance Industrielle » qui correspondait le mieux à mes attentes.
Lors de mon semestre d’études à l’international au sein de l’université polytechnique de Barcelone, j’ai travaillé sur les systèmes de management, le transport et la logistique du dernier kilomètre, complémentaire à l’EIGSI.
Je me suis également beaucoup investie dans la vie associative jusqu’à devenir la Présidente du BDE.
La vie associative est idéale pour faire des rencontres avec des élèves. Elle permet également de travailler avec les gens qui nous accompagnent (service info, com, direction et plus encore). C’est surtout un très gros plus lors des entretiens ! D’ailleurs, mon entretien d’alternance s’est déroulé à 10% sur mon CV, 10% sur mes attentes et 80% sur mes activités dans les associations ! C’est un réel travail et la vie associative nous apprend les rouages de la vie en entreprise, de la vie d’un projet et du travail d’équipe.
Concernant les stages et mes jobs d’été, j’ai toujours été amenée à travailler en équipe, à préparer des budgets de près ou de loin. Cela développe les notions d’anticipation et d’organisation. Je suis sans doute un peu maniaque. Chaque stage m’a apporté quelque chose. Soit en me disant que ça pourrait être ma voie ou alors en me faisant comprendre que ce travail n’était vraiment pas moi.
Quelles ont été vos satisfactions à suivre cette formation ?
Mon stage de deuxième année à l’EIGSI consistait à suivre et assister un chargé de projet dans le domaine de la robotique : RDV client, proposition de solutions en collaboration étroite avec les techniciens pour réaliser la meilleure solution et conseiller le client.
Ce côté mêlant technique, humain, sens du commerce m’a particulièrement plu. J’avais déjà, à mon échelle et lors de la vie étudiante, réalisé à l’aide d’une équipe des plus ou moins grands projets, gérer un budget un planning.
Suivre la formation MIND répondait à une suite logique de mon parcours. La formation promettait, en effet, l’acquisition de bases solides en termes de management, business, etc.
La formation m’a permis de comprendre réellement le monde des Affaires, les profils recherchés, les besoins dans tous les domaines.
Citez 3 points forts du MIND (en tenant compte de vos années de recul)
- Les intervenants : ils sont pour la plupart professionnels et donc connectés à la réalité. Leurs anecdotes et expériences sont précieuses.
- La possibilité de faire le programme en alternance et ainsi bénéficier du soutien financier et d’une mise en pratique immédiate après la partie théorie.
- La pluridisciplinarité des cours : la géopolitique ou bien le marketing pour une vision différente, se construire une culture générale et découvrir de nouveaux outils.
- Et en bonus : la diversité des profils d’apprenants et de nos modes d’apprentissage au sein de la formation : profils ingénieurs dont EIGSI, business dont Excelia, salariés, des parcours & expériences différentes.
Pouvez-vous décrire le(s) poste(s) occupé(s) depuis le MIND ?
Tout juste diplômée, j’occupe actuellement un poste de cheffe de projet, assistante responsable d’affaires chez Actemium Paris Process Instrumentation (APPI), une PME du groupe Vinci Energies, spécialisée dans l’électricité, le contrôle commande et l’automatisme dans l’industrie. Nous travaillons principalement dans les domaines hydro, pharma et chimique.
Je continue d’apprendre le métier et ambitionne de pouvoir m’occuper d’un portefeuille clients en toute autonomie, d’ici 2 ans.
Je réalise des devis, prépare les plannings d’intervention. Je suis en lien avec le client ou son représentant dans la phase amont. Je réponds aux appels d’offres et en propose avec l’aide de collègues plus expérimentés. Une fois les chantiers lancés, je les gère accompagnée d’un chef de chantier. Je m’occupe enfin des réceptions de chantier, des sous-traitants et des commandes, des levées de réserves.
J’ai des responsabilités, mais je dois demander l’accord de mon responsable d’affaires pour prendre des décisions budgétaires, car c’est lui qui gère la partie financière au niveau de l’entreprise. Les clients sont variés et c’est intéressant.
Avant la covid, APPI, voulait étendre son activité sur le marché de l’agroalimentaire, mais cette prospection est décalée dans le temps suite à la situation sanitaire..
Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Poste, secteur, localisation…
5 ans me paraissent encore bien loin, même si tout va très vite !
J’aspire à pouvoir travailler à l’international, sans exigence sur le secteur d’activité, cela dépendra des opportunités à saisir. Le groupe Vinci offre de nombreuses opportunités. L’important sera d’être en phase avec l’entreprise, ses valeurs. Selon les situations, et grâce à ma formation, je saurai m’adapter à un nouveau milieu professionnel très rapidement.
D’ici 8 ans, viser plus haut et devenir cheffe d’entreprise, pourquoi pas ! Je verrai où le vent me mène face aux opportunités et comment je me positionne.
Quel est votre meilleur souvenir de la formation ? Un cours suivi qui vous a marqué ou un projet, une rencontre ?
La cohésion d’équipe au moment de la formation Prince2 (méthode de gestion et de certification de projet) que nous avons réussi à suivre, même en distanciel et grâce au professionnalisme de notre intervenant.
Quels conseils donneriez-vous à la dernière promotion MIND ?
Je pense qu’il ne faut pas avoir peur d’intervenir, de donner son avis. Les intervenants attendent d’avoir un public pro-actif et défendant des opinions.
Également, d’un point de vu organisationnel, peut-être ne pas trop procrastiner sur les travaux de groupes. En effet, quand on travaille seul, on s’organise comme l’on veut/peut. Mais l’inertie d’un groupe est importante, et comme tout au long de la scolarité il y a des éléments moteur et des éléments qu’il faut trainer. Les deadlines étant ce qu’elles sont, il faut anticiper un maximum.
Et pour le mot de la fin, il faut aussi profiter, car la fin du MIND signe aussi la fin de l’école et de la vie étudiante !