Armelle Hubault est une ingénieure diplômée de l’EIGSI en 2003. Elle est aujourd’hui Spacecraft Operations Engineer à l’European Space Agency (ESA) à Darmstadt. Elle répond à l’invitation de l’Association des Alumni Violet EIGSI pour rencontrer les étudiants de l’école d’ingénieurs de La Rochelle. Elle donnera une conférence le 18 janvier prochain à 17h30 à l’EIGSI.
En effet, l’Association des Alumni Violet EIGSI organise régulièrement des conférences et rencontres entre diplômés en activité et élèves-ingénieurs. La rencontre avec Armelle Hubault s’imposait depuis quelques années. Son profil et son expérience unique dans le secteur de l’aérospatiale européenne et plus précisément sur le projet Rosetta ne peut qu’apporter un regard pertinent sur ce secteur.
Dans une interview sur le site de l’ESA, Armelle expliquait : « Les possibilités sont vastes car nous couvrons ici tous les aspects des opérations : le contrôle des satellites d’observation de la Terre, des sondes interplanétaires, des stations-sols qui permettent le contact avec les satellites, la dynamique de vol, la navigation ou encore l’étude des futures missions. En ce qui concerne mon travail, le profil généraliste est donc un atout indéniable. »
Armelle : chasseuse de comètes
Rochelaise, Armelle a rejoint l’EIGSI, école d’ingénieurs généralistes, après le bac en 1998. En 4ème année, elle a effectué un échange universitaire de trois mois au sein de la HochSchule de Darmstadt, partenaire historique de l’école depuis plus de 20 ans, puis un parcours bi-diplômant dans le même établissement l’année suivante.
Finalement, elle effectue son stage de fin d’études à l’European Space Operations Center (ESOC) de Darmstadt et rejoint en 2004 le projet Rosetta. En 2014, elle est une des deux ingénieures françaises impliquées sur ce projet.
En première ligne depuis plus de 10 ans, Armelle Hubault assure de nombreuses responsabilités au sein de l’équipe de contrôle (Flight Control Team) : élaboration et préparation des plannings d’opérations, responsabilité de plusieurs instruments embarqués, etc. Elle était donc aux manettes lorsqu’il a fallu réveiller Rosetta en janvier 2014 et assistait activement à l’atterrissage de Philae sur la comète Tchouri en novembre 2014.