En marge du Grand Pavois 2021, l’EIGSI vous propose le témoignage d’une alumni évoluant dans le domaine du nautisme. Portrait de Cécile PONS promotion 2013 :
Bonjour Cécile, pourriez-vous svp vous présenter en quelques mots ?
Cécile PONS j’ai 32 ans, diplômée de la promotion 2013 dominante CMI (CISM à l’époque). J’ai travaillé 3 ans chez OCEA en tant qu’ingénieure calcul structure aluminium. J’évolue depuis 5 ans au sein du Groupe Bénéteau en tant qu’ingénieure calcul structure composite.
En quoi consiste ce métier ?
Ma tâche principale consiste à calculer la structure des pièces en composite des bateaux de plaisance (voile et moteur) dans le respect des normes. Pour cela, je récupère les formes dessinées par les architectes et les designers. Je calcule quels tissus doivent aller à quels endroits sur les pièces composites (coques, ponts…) et je consigne ces informations sur plans. Tout au long des projets, je travaille avec le chef projet afin de minimiser les coûts et les poids. Pour finir, j’interagis avec les concepteurs et les méthodes en charge du composite afin de m’assurer que les règles de l’art, structure de l’entreprise, soient bien appliquées.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Mon travail est très varié : chaque bateau est unique et les problématiques sont donc différentes à chaque nouveau projet. Pas de routine. C’est aussi une réelle fierté d’être le maillon qui permet au bateau de ne pas casser (et donc de ne pas couler 🙂 ).
Le nautisme de plaisance est en constante évolution, pourquoi avoir choisi ce secteur ?
La plaisance est avant tout un loisir et une passion. En tant qu’ancienne monitrice de voile et ayant obtenu un BTS en Construction Navale avant d’intégrer l’EIGSI, c’est naturellement que j’ai continué dans ce secteur, d’abord au travers de mes stages, puis dans la vie active.
De plus, le groupe Bénéteau est leader mondial dans la plaisance, c’est donc un privilège de travailler pour un fleuron de l’industrie française.
Quels sont selon vous les points forts d’un ingénieur généraliste, notamment pour travailler dans le nautisme ?
Le nautisme regroupe de très nombreux corps de métiers allant des chefs de projet au marketing, en passant par les métiers systèmes (électriciens, tuyauteurs, gréeurs, motoristes…) et les aménageurs (stratifieurs, menuisiers, accastilleurs…). Il est important d’avoir un large panel de connaissances pour faire cohabiter toutes ces disciplines dans un bateau. Une école généraliste est donc un bon moyen de connaître cette pluralité de métiers.
Revenons sur vos années à l’EIGSI, quelle dominante avez-vous suivie ?
J’ai suivi la dominante CMI (Conception Mécanique et Industrialisation) qui s’appelait à l’époque CISM. Dans mon métier, je me sers notamment des connaissances acquises dans tous les cours de mécanique (résistance de matériaux, calculs par éléments finis, conception assistée par ordinateur, un peu de programmation…). En outre, toutes les matières techniques m’ont apporté une base de savoir qui me permet de m’adapter à une multitude de situations.
Quels souvenirs marquants gardez-vous de vos années à l’EIGSI, des enseignements, de l’ambiance ?
Côté enseignement, je garde en mémoire les projets très variés que j’ai pu réaliser, notamment la dernière année de dominante. Ce sont eux qui forment le plus à la vie active. Le semestre à l’international permet également une ouverture d’esprit indispensable à tout ingénieur.
Côté ambiance, j’ai évidemment de superbes souvenirs des événements organisés par les associations tenues par les étudiants de l’EIGSI.
Quels conseils donneriez-vous à un élève qui souhaiterait travailler dans le nautisme ?
En tant qu’ingénieur généraliste, on peut intégrer de multiples secteurs d’activités. Le nautisme propose de nombreux métiers, c’est donc un excellent tremplin. Mon conseil est de réaliser un de ses stages lors du cursus à l’EIGSI dans ce domaine afin d’avoir une petite expérience qui fera la différence à l’embauche. Allez faire un petit tour au Grand Pavois pour peut-être découvrir votre futur employeur !