Armand Lizandier a rejoint l’EIGSI La Rochelle après une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE), filière PC. Il a choisi la dominante BTP, suivi les enseignements sur notre campus de Casablanca pendant 2 semestres. Il est aujourd’hui conducteur de travaux chez Eurovia.
Vous avez rejoint l’EIGSI La Rochelle après une classe préparatoire de la filière PC, pourquoi avoir choisi cette école d’ingénieurs généralistes ?
J’ai choisi l’EIGSI La Rochelle pour sa formation d’ingénieur généraliste. Elle permet d’acquérir une large culture scientifique et technique mais aussi de développer des champs d’expertise en fin de cursus. En effet, l’EIGSI est généraliste mais elle a aussi développé une offre de dominantes et de doubles diplômes en France et à l’international tout à fait pertinente.
Voulant faire du BTP depuis toujours, j’avais l’impression qu’une école spécialisée me fermerait des portes. L’EIGSI m’a donc semblé être le choix qui s’imposait. Elle était généraliste et proposait une dominante BTP.
Que pensez-vous de la dominante BTP ?
Je trouve cette dominante complète. Nous avons eu différents projets à gérer pendant les deux dernières années. Ils étaient très formateurs et, finalement, avec le recul, je peux dire qu’ils étaient très proches de la réalité de terrain.
Pour moi, le fait que les enseignements de la dominante BTP aient lieu au Maroc est une bonne ch
ose. D’abord parce que, dans le secteur de la construction, tous les regards se tournent vers le continent africain. Les grands travaux sont sur ce continent et les majors du BTP français et international y sont fortement implantés.
Ensuite, dans le secteur du BTP, quand on est conducteur de travaux ou chef de chantier, il faut travailler avec des équipes multiculturelles. Etudier hors de France est donc une force pour faire carrière dans ce secteur.
Quel a été votre rôle au sein du projet Novatherm ?
Le projet Novatherm est confidentiel. Toutefois, je peux l’aborder dans les grandes lignes.
J’ai été pris en stage chez Vermot en tant que chef de projet au sein du projet Novatherm. Je devais trouver une réponse à la problématique suivante : « alternative aux fondants routiers », c’est-à-dire trouver une méthode permettant de déneiger en se passant des sels de déverglaçage. Il s’agissait pour Vermot de se positionner fortement dans la course à la route de 5éme génération, appelée aussi route du futur.
Dans le cadre de mes travaux, je suis arrivé à la conclusion qu’il était possible de chauffer la route comme un plancher chauffant d’une maison en utilisant soit une source d’énergie extérieure comme la géothermie soit une source d’énergie déjà existante comme un réseau de chaleur.
Dans ce projet, j’ai dû mobiliser un champ de compétences scientifiques et techniques très large, et cela grâce à ma formation d’ingénieur généraliste. En effet, il a fallu faire appel à des techniques propres au monde des Travaux publics mais aussi de la thermodynamique, de l’hydraulique et du management.
Vous êtes aujourd’hui conducteur de travaux chez Eurovia. Quel est votre projet professionnel ?
A terme mon projet professionnel est de devenir chef d’agence. Mais je pense qu’avec ma formation généraliste j’ai de nombreuses cartes en main et que, grâce à cela, je reste flexible sur le marché de l’emploi, capable d’adapter mon projet professionnel à mes envies et à la conjoncture.