Alexandre Lima de Azevedo est un étudiant brésilien de l’Universidade Federal Da Bahia (UFBA) au Brésil. En 2011, il a effectué un échange international à l’EIGSI qui s’est transformé en parcours bi-diplômant. Il a choisi de suivre les enseignements de la dominante Energie & Environnement.
Quelles sont selon vous les principales différences d’enseignement entre une école d’ingénieurs brésilienne et une école d’ingénieurs française ?
Je vois quelques différences importantes entre les méthodes d’enseignement françaises et brésiliennes dans le domaine de l’Ingénierie. Je viens d’une université publique brésilienne, dont l’univers est très différent de celui d’une école d’ingénieurs française.
Ce qui m’a impressionné à l’EIGSI c’est la place laissée aux intervenants en poste dans l’entreprise et experts dans leur secteur. C’est formidable que les élèves-ingénieurs puissent être en contact avec des professionnels pendant leurs dernières années d’études. Au Brésil, ce n’est pas dans les habitudes.
La proximité avec ces professionnels et spécialistes a vraiment été enrichissante. A leur contact j’ai eu accès à des cours théoriques et pratiques me permettant de me former sur des logiciels modernes utilisés en entreprise ainsi que de me préparer à entrer sur le marché de l’emploi.
La culture projet a été essentielle dans ma formation au sein de l’EIGSI : les missions industrielles et les projets Innovations et Entrepreneuriat m’ont permis de bien comprendre les enjeux au sein de l’entreprise et le rôle que j’aurai à occuper lorsque je serai un ingénieur.
Au Brésil, de nombreuses universités – comme la mienne d’ailleurs – ne placent pas les entreprises au cœur de leur enseignement. C’est bien dommage.
Après ces deux années en France, ma conclusion est que dans les universités publiques brésiliennes la formation est beaucoup plus théorique, tandis que dans les écoles françaises, et en particulier à l’EIGSI, l’approche allie enseignement scientifique pointu et enseignement pratique.
Vous avez étudié à l’EIGSI pendant deux années. Vous avez choisi de suivre les cours de la dominante Energie & Environnement. Pourquoi avoir fait ce choix ? Qu’est-ce que cette dominante a apporté à votre projet professionnel ?
Au Brésil, ma formation était surtout spécialisée en Génie Électrique. Parmi l’ensemble des possibilités qui s’offraient à moi après cette formation, je souhaitais construire un projet professionnel dans un secteur reposant sur un marché innovant, à haut potentiel et en forte progression. J’ai donc décidé de me tourner vers le secteur de l’Energie et plus spécialement les énergies renouvelables.
J’ai rapidement identifié la dominante Energie et Environnement de l’EIGSI, école d’ingénieurs généralistes, partenaire de l’UFBA, mon université d’origine. J’ai rejoint le campus de La Rochelle en 2011 et j’y ai effectué un parcours bi-diplômant.
Si je dois tirer un bilan de mes études à l’EIGSI, je dirais que je suis maintenant un professionnel complet avec une vision et une conscience globales des enjeux autour de l’Ingénierie dans le monde, du métier d’ingénieur et surtout des énergies renouvelables.
Au-delà de l’enseignement de l’EIGSI, La Rochelle est une ville particulièrement agréable à vivre. Quelles sont les principales activités que vous avez pu avoir en dehors du temps scolaire ?
La Rochelle est une ville formidable. Bien que relativement petite, elle concentre diverses activités culturelles et de divertissement. Les possibilités sportives sont très intéressantes pour les étudiants. J’ai pu pratiquer le volley-ball, la musculation, le badminton et surtout le football avec l’équipe de l’EIGSI.
La Rochelle est une ville très accueillante qui offre à ses résidents une qualité de vie exemplaire.