Tous étudiants en 4ème année à l’EIGSI, Hugo, Corentin, Lius, François et Florent ont participé les 11 et 12 mai derniers à une conférence de deux jours, organisée par l’Académie franco-allemande pour l’industrie du futur. Le thème : la souveraineté numérique européenne.

Un évènement prestigieux autour de la cybersouveraineté
Co-fondée par l’Institut Mines-Télécom (IMT) et la Technische Universität Munchen (TUM), l’Académie s’intéresse notamment à des domaines de pointe et promeut une collaboration étroite entre les institutions de recherche européennes et les entreprises industrielles. Axée sur la recherche, l’éducation et l’innovation, elle cherche également à maîtriser les défis qui accompagnent la numérisation croissante des processus industriels.

Ces deux jours de conférence ont permis de rassembler des experts de tous horizons et des représentants de la société civile : industriels, politiques, chercheurs, entrepreneurs et étudiants. L’occasion d’échanger et en définitive de faire émerger des solutions concrètes en matière d’innovation, de recherche, de formation, ou encore de gouvernance.

Des lauréats de l’EIGSI à l’honneur
Un certain nombre d’étudiants européens ont été sélectionnés pour relever le défi d’une présentation succincte devant un jury d’experts du monde politique, industriel et universitaire.
Lius, Corentin et Hugo ont privilégié une approche économique et technologique.

La souveraineté technologique est aujourd’hui considérée comme une opportunité, voire même une nécessité. En outre, le développement des nouvelles technologies amène de nouvelles questions liées aux réalités concurrentielles et menaces concernant la protection des droits des individus et des entreprises. Pour l’Europe, c’est là l’occasion de recentrer ses forces et expertises pour gagner en avantages compétitifs et en attractivité économique.
Il s’agit notamment de renforcer les infrastructures et technologies encourageant le développement économique et l’innovation industrielle sur le terrain. Centres de données, réseau 5G, cyberspace : l’objectif est de faciliter la collecte, le stockage, la sécurisation, la transmission et le traitement des données.
De plus, le développement de programmes de recherche et d’échanges en Europe doit permettre de croiser les savoir-faire et d’acquérir de nouvelles connaissances.
Corentin : « Voici un sujet particulièrement crucial pour les prochaines décennies au niveau européen. En participant à cette conférence, nous prenons réellement conscience de la complexité des différents rapports de forces et du fonctionnement du système politique au sein de l’UE. »
Hugo : « En tant qu’ingénieur souhaitant évoluer à l’international, je me suis souvent demandé comment serait le futur dans lequel je souhaiterais travailler. Cette conférence est une chance incroyable de pouvoir échanger avec des experts européens de l’industrie du futur ! »
Lius : « C’est la curiosité intellectuelle et la perspective d’échanger des points de vue avec des personnes de tous horizons qui m’ont incité à me lancer dans l’aventure ! C’est aussi une formidable opportunité de pouvoir prendre la parole devant des décideurs européens. »
François et Florent ont choisi d’aborder le sujet sous un angle politique et socio-économique.
Malgré la qualité de ses activités de recherche et l’expertise de ses ingénieurs, l’Europe doit faire face à de grands défis dans l’acquisition de technologies numériques. Il est aussi nécessaire de revitaliser le tissu industriel européen et de favoriser le développement d’un grand marché intérieur compétitif.
Prenons le cas des composants électroniques. Indispensables dans les objets du quotidien comme l’automobile, les serveurs informatiques ou les terminaux téléphoniques, les semi-conducteurs révèlent la dépendance de l’Europe vis-à-vis des importations américaines ou chinoises.
D’où la décision prise par les instances européennes de relancer leur fabrication.
Mais plus encore, l’Europe doit aller plus loin dans la prise en compte des enjeux de développement durable. L’avenir du numérique est aussi là.
François : « Je tenais à aborder les enjeux politiques européens et notamment le développement durable. A mes yeux, l’Union européenne n’a pas pour seul but d’être compétitive économiquement mais doit également prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux ».
Florent : « Ingénieur en mécatronique, je suis intéressé par les nouvelles technologies. Ce nouveau challenge m’a permis de sortir de ma zone de confort ! »

Le replay du 1er jour est consultable ICI
Le replay du 2ème jour est consultable ICI